C’est souvent des coups de tête, ces journées où Paris me donne de l’urticaire, des décisions à la va vite, sauter dans un rer et retourner là où j’ai grandis, pour revoir le bout de la ligne B. C’est pas tout les quatre matins que je retrouve ces images là, pas tous les jours que je laisse la nostalgie, ou les souvenirs, ou le ras-le-bol de la ville, me pousser vers ces lieux qui ne ressemblent qu’à eux, où les ballades sont plus longues, et calmes et les arbres plus nombreux que les toits, où le temps ne se compte plus puisque je suis revenue, juste le temps d’une journée, juste le temps de respirer.
Le temps de respirer, c’est souvent aussi le temps de photographier !